samedi 31 octobre 2015

De la Servitude Volontaire


Dernièrement, je lisais un truc de La Boétie, un p‘tit jeune très doué, qui a écrit à 17 ans un traité sur la servitude volontaire.
Ce petit rimbaud de la philosophie m’a laissé sur le cul avec sa capacité à démonter les mécanismes qui font qu’on est l’unique responsable du joug sous lequel un tyran nous embastille. Il démontrait comment un tyran n’a de pouvoir et de puissance que ceux qu’on veut bien lui donner.

Là m’est venue l’image de la place Kim Il-Sung à Pyongyang et de Kim-jong-un, ce gros poupon joufflu avec une coiffure improbable bercé par des milliers de voix scandant son nom et la gloire de son existence.

Et si j’étais un Kim-jon-un? 
Un tyran qui immerge sa poupée dans les abysses de ses fantaisies acrobatiques et de ses perverses exigences ?
Et puis, si on va plus loin… Ai-je réellement le pouvoir ou est-ce cette poupée ensorcelleuse qui me le concède ?

Moooorte couille, j’ai pas dormi de la nuit ! J’ai repensé à cette soirée.

Je venais le la punir devant un parterre d’aficionados silencieusement prosternés devant la rondeur des fesses qu’elle exhibait maintenant, comme un totem zébré de rouge, à leurs yeux asservis.

J’ai fait glisser lentement ma ceinture le long des passants de mon pantalon.
Elle m’épiait à travers les mèches de ses cheveux.

Elle était debout, la tête baissée, contrite de se sentir exhibée à cette meute.
J’ai joint ses mains dans le dos en prenant ses poignets au lasso avec la ceinture.
J’ai serré, en repassant l’autre extrémité de cuir dans la boucle (méfiez-vous des vieux loups de mer).

C’est là que je lui ai demandé de se retourner et de faire face à la concupiscence des regards qu’elle avait hypnotisés.

J’ai attrapé l’extrémité de cuir qui pendait dans son dos, l’ai passé entre ses cuisses et plaqué contre son sexe. J’ai ensuite tendu la ceinture dans la direction de sa bouche sans pouvoir l’atteindre.

Je lui ai alors glissé dans l’oreille: « attrape ma ceinture, bébé »

Avec difficulté elle a baissé péniblement la tête pendant que je tirais sur la ceinture pour qu’elle puisse morde dans les derniers millimètres de cuir et maintenir ainsi tout son corps dans une tension inconfortable.

Ensuite?
Et bien, je l’ai laissée le temps d’aller me chercher un truc à boire, cet exercice m’avait épuisé.

Et c'est là que le drame est arrivé.
Au bar, j’ai commandé un Horangi, un coktail à base de vodka et de fruit de la passion.

Et bien… il faut maleureusement bien se rendre à l'évidence de ces petits signes qui ne trompent personne.
Quand j'ai demandé à la fille d'ou venait cette boisson, elle m'a répondu avec un grand sourire que c'était un cocktail coréen !!!



dimanche 25 octobre 2015

Al De Sa Mère !



Vous connaissez mon contentieux avec le temps qui passe inéluctablement, ce curseur qui se déplace et rend soluble ce qui nous reste à vivre dans cette grande aventure que nous avons déjà écrite, mortecouille !
Alors, c’est à ce moment là qu’on prend conscience de l’importance de la mémoire.
Notre mémoire.
Ce disque dur qui contient tout ce que l’on a aimé et même ce que l’on a moins aimé sur le moment mais qui prend tant d’importance aujourd’hui.
Notre légende.

Alzheimer, je te conchie, combien de légendes as-tu volé à des héros ordinaires en les effaçant du monde, heinnn ?

Perso, jamais tu ne m’attraperas, j’ai une mémoire surentrainée.
Par exemple, il ne se passe par une journée sans que j’y stocke avec application la promesse d’une fessée à venir !
Et, à chaque fois que je la tiens par les cheveux, nue sur la pointe des pieds et quasi suspendue au bout du poing que je dresse vers le plafond, à chaque fois que dans cette position, je lui balance sur le cul ma ceinture ou mon martinet en lui disant : « Alors, j’ai oublié ou pas ? hein ?! dis-moi, est-ce que j’ai oublié ou pas ? »
Et bien elle me répond sagement :
« Non, Monsieur le Loup » avec ce petit air contrit mais satisfait qu’on a quand on sait que ce qui arrive est mérité...

nonméhoooo, c’est qui qui commande ici ?!!!



dimanche 18 octobre 2015

Un bonheur n'arrive jamais seul !



Ça s’envisage comment le bonheur ?

Au long-court ? Comme un voyage sur une route bordée de rangées d’épagneuls, en attendant l’opulence du port à venir ?

Ou au contraire, est-ce que l’on trouve le bonheur dans des petits moments qui, bien qu’éphémères, rassemblent tout notre être pour le « connecter » avec  ce qu’il y a de meilleur au monde ?
Une sorte de réalité augmentée ! Un be-aware à la Jean-Claude Van damme, vous voyez ?

C’est ce pur bonheur de connexion, que j’ai ressenti ce jour là.

Elle était nue, silencieusement allongée sur le ventre et moi, je murmurai dans le creux de son oreille, la tête posée sur le bras.
Ma voix s’écoulait doucement dans le pavillon de son oreille pendant que j’observais ma main qui glissait en épousant les courbes de sa cambrure, comme un vapeur glissant à l’aube sur une mer d’huile.
Cette main ne m’obéissait plus.
Nourri par le grain de cette peau qu’elle dévorait avec une douce avidité, elle ne suivait que ses propres envies.
Elle palpait la rondeur exquise des fesses, ondulait à plat sur la longueur d’une cuisse, se refermant avec une juste pression autour de la jambe pour glisser jusqu’à la cheville puis au pied avant de refaire l’ascension vers les fesses, le long de l’autre jambe.

Ma voix psalmodiait lentement ses commandements : cambre-toi, serre les cuisses, écarte les cuisses, contracte ton périnée, plus fort, relâche-le
Et tout son corps s’activait, mû par les sons qui sortaient de ma bouche.

Si c’est là que je me suis senti connecté ?

Pour être tout à fait honnête, pas exactement !
Ça, je l’ai ressenti pendant que je la sodomisais…